Paul Bérenger victime d’un malaise

Eclairages

Par A. Bartleby

Paul Bérenger a passé quelques nuits en clinique cette semaine en raison d’un malaise. Les nouvelles se veulent en tout cas rassurantes sur l’état de santé du leader du MMM, qui est de retour chez lui afin qu’il puisse se reposer et récupérer.

Dans les grandes démocraties, les citoyens sont mieux informés de l’état de santé de leurs leaders politiques, cela à partir du moment que la vie privée de ces leaders devient une affaire d’intérêt public. La question qui se pose donc, c’est de savoir quel sera l’impact de cet incident sur l’état de santé de Paul Bérenger ? Seul l’avenir nous le dira. Dans tous les cas, les ennuis de santé et l’âge avancé de son leader laissent pour l’instant à penser que les choses pourraient évoluer au sein des mauves.

En effet, Paul Bérenger a célébré cette année son 78ème anniversaire, faisant de lui le doyen des leaders politiques actuellement à Maurice. Il suffit d’ailleurs de l’observer pour constater qu’il n’a plus la même verve et la même énergie ; et la fatigue semble de plus en plus peser sur lui. Il s’agit là du processus même de la vie, et aucun être humain n’échappera au déclin de l’âge et aux affres de la vieillesse. Mais, dans le cas de Paul Bérenger, ce déclin aura des conséquences importantes sur l’échiquier politique.

Un retrait de Paul Bérenger de la joute électorale changerait la donne

Tout laissait présager, par exemple, qu’il aurait été à nouveau candidat en 2024, chose qui posait des problèmes de positionnement et des froissements certains lors des négociations pour une alliance PTr-MMM-PMSD. Est-ce que ce sera toujours le cas ? Affaire à suivre… Mais il est certain qu’un retrait de Paul Bérenger de la joute électorale (mais peut-être avec une proposition d’occuper le poste de Président de la République, tout en restant pour l’instant leader du MMM) changerait la donne de manière importante pour les négociations avec le PTr et le PMSD.

Premièrement déjà, le front bench proposé par cette alliance serait différent. Navin Ramgoolam se positionnerait comme PM, avec un Xavier-Luc Duval DPM, et sans doute un Reza Uteem en numéro trois du gouvernement. La quatrième place du front bench serait ainsi libérée pour un membre du PTr qui aurait le profil pour succéder à Navin Ramgoolam en tant que leader du PTr, et donc en tant que PM. Une éventuelle alliance PTr-MMM-PMSD pourrait ainsi proposer une formule qui aurait le potentiel de séduire l’électorat – et notamment l’électorat des régions rurales – avec la formule d’un partage du poste de PM pour le mandat à venir.

Cette proposition relève pour l’instant de la fiction. Les choses sont loin d’être aussi simples en réalité, et le récent cri d’alarme d’ArvinBoolell et celui de Patrick Assirvaden qui tous deux urgeaient les leaders des différents partis à finaliser l’alliance témoigne des difficultés rencontrées actuellement. Le fait que l’alliance ne soit toujours pas conclue alors qu’elle est en négociation depuis plusieurs mois, pour ne pas dire depuis début 2020, est particulièrement criant dans le contexte actuel.

En effet, la succession des scandales et le sentiment d’un glissement important des institutions et de la démocratie elle-même sous le régime actuel auraient dû permettre aux partis de l’opposition de finaliser au plus vite cette alliance, et de commencer le travail de terrain pour le build-up des prochaines élections. Mais tel n’est pas le cas, et les négociations d’alliance semblent tout autant se heurter aux égos individuels qu’aux difficultés à trouver un consensus sur un projet clair et ambitieux pour Maurice. Cela fait plus que jamais le jeu du MSM qui semble plus serein que jamais malgré un certain glissement.

un tournant de l’histoire politique de Maurice

En fait, nous sommes actuellement dans une situation unique. Le terrain glisse pour le gouvernement, mais il n’est pas forcément favorable à l’opposition. Joanna Bérenger, dans un entretien accordé à Weekend, l’a d’ailleurs parfaitement bien dit : elle ressent que les Mauricienscherchent une alternance. Mais laquelle ? Une alliance PTr-MMM-PMSD ?

Toutefois, par-delà les alliances et les autres négociations, un retrait progressif de Paul Bérenger aura un impact important sur l’échiquier politique mauricien et, bien évidemment, pour le MMM. Ce parti, qui était porté à une époque par bon nombre d’intellectuels à Maurice, s’est petit à petit vidé de sa substance et de ses compétences. Quelle direction prendra donc le parti avec un retrait de Paul Bérenger ? Il n’existe en réalité que deux voies possibles : le plan de succession dynastique qui semble se dessiner avec un MMM qui deviendra la version Bérengiste du PMSD, ou un axe Uteem/Bérenger capable de rallier quelques minorités et négocier quelques tickets au sein d’une alliance. Un troisième scénario est possible, celui d’une lutte entre le clan de Joanna Bérenger qui veut une alliance avec le PTret les autres clans qui souhaitent, eux, rallier le MSM pour les prochaines élections.

Les Militants ne devraient se faire aucune illusion, les velléités d’un renouvellement du parti et son ambition de redevenir une force nationale seraient définitivement chose du passé depuis déjà plusieurs années, entend-on ici et là… Le MMM n’a plus aucune chance de reconquérir les circonscriptions rurales parce qu’il n’a plus aucun individu qui a le profil et les capacités requis pour le faire. De ce point de vue, le départ d’AvinaashMunohur serait malheureusement fatal. Il avait, lui, le fameux profil que Paul Bérenger n’a eu de cesse de rechercher pendant toute sa vie politique. Et sa contribution intellectuelle au parti envoyait le signal qu’un renouvellement pourrait être possible si le parti acceptait de mettre en place les transitions requises. Le fait qu’il soit partidémontrerait-il d’ailleurs que ces transitions n’étaient pas la priorité du leader historique ?

Ainsi, nous assistons peut-être à un tournant de l’histoire politique de Maurice. Le retrait de Paul Bérenger risque de faire du MMM un parti à la hauteur du PMSD. Ce qui est sûr, c’est que ce scénario est du pain béni pour Navin Ramgoolam et pour PravindJugnauth, qui doivent se délecter du fait que Paul Bérenger – un homme à la poigne de fer – doive laisser sa place à des individus sans poigne, qui plieront très facilement devant leurs demandes.

 * * * 

Coup d’État avorté en Russie

Dans un épisode spectaculaire, ressemblant plus à un scénario de film d’action qu’à la réalité, Evgueni Prigojine (aussi connu comme Yevgeny Prigozhin) a tenté de mener le groupe Wagner vers Moscou afin de confronter Vladimir Poutine. Ce retournement de situation est spectaculaire à bien des égards et pose de sérieuses questions quant à l’état actuel des forces militaires et de la chaîne de décision du gouvernement russe.

Prigojine est connu pour être un intime de Poutine, ce qui lui a permis une ascension spectaculaire depuis la formation du groupe Wagner. Ce dernier, un groupe de mercenaires surentraînés et surarmés, opérait pour le compte de la Russie sur plusieurs terrains depuis plus d’une décennie. Ils ont tout d’abord été déployés sur le continent africain, en soutien à des gouvernements ou à des groupes rebelles. Les opérations de Wagner ont d’ailleurs permis des changements radicaux de politiques internationales en faveur de la Russie, dont le positionnement sur le continent africain et dans le Golfe arabe est tout aussi important géopolitiquement que celui de la Chine, même s’il est moins spectaculaire.

Le groupe Wagner avait été redéployé en Ukraine depuis l’invasion russe, et avait pour mission de mener à bien les opérations les plus délicates. Mais les choses ont rapidement mal tourné pour les mercenaires, qui ont pris de plein fouet la contre-attaque de l’armée ukrainienne. Prigojine avait d’ailleurs fait une vidéo où il s’était mis en scène, entouré de cadavres de ses soldats tombés au front. Dans cette vidéo, il accusait le ministre de la défense russe de ne pas avoir honoré ses engagements en matière de ravitaillement de munitions et d’armes au groupe Wagner. Le ton de Prigojineétait menaçant dans cette vidéo car il s’en était également pris à la chaîne de commandement de l’armée russe. Néanmoins, il s’était retenu de critiquer Vladimir Poutine, mais on devinait déjà que leur relation commençait à basculer dans l’inimitié…

Prigojineet le groupe Wagner accueillis en héros

C’est ainsi que sans surprise réelle, mais avec un certain choc, le monde a découvert la tentative de Wagner de prendre Moscou et le Kremlin. L’avancée du groupe était spectaculaire puisqu’elle avait réussi à se saisir de la ville de Rostov – point hautement stratégique pour la mise en place de la logistique de l’armée russe – et a pu s’approcher de 300km de Moscou sans être inquiété. Pire encore pour Poutine, Prigojineet le groupe Wagner ont même été accueillis en héros par de nombreux Russes lors de leur remontée vers Moscou.

Vladimir Poutine a réagi en adressant un message clair et direct à Prigojine, à ses soldats et à toute personne qui aiderait Wagner dans cette tentative de putsch : l’armée russe réagirait avec la plus grande fermeté et sans aucune pitié contre tous. Quelques heures après cette vidéo, le Président du Bélarus, Alexander Lukashenko- proche de Poutine – est intervenu afin de calmer les esprits et proposer un deal à Prigojine. Ce dernier a accepté de stopper son opération et de prendre l’asile politique en Biélorussie, alors que le Kremlin vient d’annoncer qu’ils ne poursuivront pas Prigojineet ses hommes pour mutinerie.

Tout semble donc être de retour à la normale, sauf que ce n’est pas du tout le cas. Il est désormais clair que Vladimir Poutine ne tient plus la Russie de la main de fer qu’on le connaissait. Cette tentative de putsch aura exposé les failles du système Poutine au grand jour et au regard du monde entier, à commencer par celui des Russes eux-mêmes. Et même si le putsch n’a pas abouti, il est indéniable que Poutine en sort extrêmement affaibli.

Les jours de Vladimir Poutine à la tête de la Fédération russe sont comptés

Certains analystes n’ontpas hésité à affirmer que les jours de Vladimir Poutine à la tête de la Fédération russe étaient comptés. Est-ce que les choses sont aussi simples que cela ? Non ! Poutine n’est pas aussi isolé ou affaibli qu’on le pense, mais Poutine n’est pas aussi fort non plus.

Il est certain que le coup tenté par Prigojine n’allait jamais aboutir, et il le savait parfaitement bien. À partir de là, même s’il s’est en quelque sorte rendu, il a atteint ce qui semble être l’objectif principal de cette tentative de putsch : démontrer que les forces russes et le gouvernement peuvent être facilement déstabilisés. À partir de là, il faut se poser une question : Qui a intérêt à provoquer une telle déstabilisation ?

La réponse à cette question est loin d’être simple en réalité. On aurait pu penser que ce sont lesOccidentaux, à commencer par le gouvernement ukrainien, qui aurait un intérêt direct à déstabiliser le régime de Poutine et le remplacer. Évidemment qu’ils ont intérêt à cela, mais ils ne sont pas les seuls. Il se pourrait bien qu’il y ait des courants à l’intérieur même de l’armée russe qui considèrent que Poutine n’a pas été assez ferme en Ukraine et envers l’OTAN ; et ceux-ci se nourrissent des discours populaires et idéologiques autour de la réémergence de la Russie impériale, et voudraient voir partir Poutine afin de le remplacer par quelqu’un de plus radical.

L’équation actuelle en Russie semble se trouver là. Poutine a suivi la volonté de son peuple en envahissant l’Ukraine, chose qu’il avait menacé de faire depuis plus d’une décennie si l’OTAN n’arrêtait pas son expansion. Mais il n’a pas traversé la ligne rouge en réalité. Il semble s’être lui-même contenté du statut quo d’une guerre longue et qui va continuer à s’embourber. Or d’autres voix en Russie préféreraient des opérations militaires beaucoup plus extrêmes, où l’utilisation de petites armes nucléaires à faible intensité est pour eux une option que Poutine n’a jamais réellement envisagée.

Ainsi, il est important de se poser cette question : si Poutine part, est-ce que cela signifierait la fin de la guerre en Ukraine et une acceptation de l’expansion de l’OTAN par la Russie ? Ou bien est-ce que cela signifierait une intensification de la guerre contre l’OTAN, et donc l’utilisation de solutions de derniers recours d’un danger absolu pour la paix mondiale ? Comme le disait un ancien ministre des Affaires étrangères français, grand spécialiste de la Russie : “Croyez-le ou pas, mais si Poutine disparaît, la Russie risque de devenir le pays le plus dangereux du monde pour la sécurité mondiale car Poutine sera remplacé pas des individus bien plus extrêmes et radicaux que lui.”

* * *

Marché de l’emploi : situation inquiétante

Si l’on en croit les réseaux sociaux et certains médias, “le peuple” serait dans une situation économique extrêmement compliquée. Il est certain que l’inflation mondiale, “importée” pour reprendre le terme du ministre des finances et du développement économique, provoque une situation extrêmement compliquée pour un grand nombre de ménages, et notamment ceux de la classe ouvrière.

L’augmentation des prix sur le marché local, conséquence directe de l’instabilité de l’économie mondiale et d’une Roupie qui a du mal à se stabiliser, touche un nombre important de nos compatriotes. Il ne faut pas le nier.

Mais parallèlement à ce phénomène d’augmentation des prix, les secteurs clés de l’économie mauricienne démontrent les signes d’une relance solide. En effet, les secteurs touristiques, immobiliers et financiers sont dans une phase qui dépasse celle de la reprise. Ainsi, tout semble plutôt positif pour les investisseurs. D’ailleurs l’AHRIM, le syndicat des hôteliers, a déclaré ce mois-ci que le secteur est en demande de plus de 3,500 emplois non pourvus. Il en va de même pour les acteurs du secteur financier qui sont en demande de plus de 1,000 emplois à pourvoir. En ce qui concerne le secteur de la construction, une simple conversation avec quelques contracteurs témoigne du même phénomène : les employeurs sont à la recherche de travailleurs, mais ces derniers se font rares.

Comment donc expliquer les chiffres du chômage à Maurice ? S’agit-il d’une déconnexion profonde entre la demande et l’offre en termes d’emplois ? S’agit-il d’une conséquence du fameux problème de ‘mismatch’ ou encore le fait que les employeurs ne payent pas suffisamment afin de pourvoir à la demande en emplois ?

Ce dernier scénario semble être le cas du secteur hôtelier, par exemple, où la majorité des Mauriciens préfèrent se faire embaucher sur les bateaux de croisière que de travailler pour les hôtels mauriciens. Quelle serait la raison à cela ? Le fait que les compagnies de croisière sont de bons payeurs, contrairement aux hôteliers mauriciens, dit-on ; et aussi le fait que les travailleurs de l’hôtellerie ne soient pas syndiqués, ce qui les empêche d’avoir une capacité de négociation avec leurs patrons.

Il y a là tout un domaine du droit du travail et des politiques publiques à revoir, mais est-ce que cela suffira afin d’aller vers le plein emploi à Maurice ? Rien n’est moins sûr. En effet, la culture du travail se perd à Maurice. Et, en réalité, elle se perd depuis au moins deux décennies. Cette situation est extrêmement paradoxale car elle démontre à elle seule une société qui avance à des rythmes différents. D’un côté, les entrepreneurs qui font avancer l’économie mauricienne avec des projets d’investissement d’envergure, et de l’autre côté, une classe ouvrière qui semble vouloir reposer de plus en plus sur ses acquis sociaux.

Si l’on rajoute à cela le fait que les politiques qui se sont succédé n’aient eu de cesse d’augmenter les allocations sociales, nous voyons émerger une image de la relation capital/travail qui laisse pensif à Maurice.

Peuple d’assistés

L’économiste Kugan Parapen – membre du parti de gauche Résistants ekAlternativ, et sans contradiction aucune, employé dans une firme spécialisée dans la spéculation financière – disait dans un entretien accordé dans ces mêmes pages que les élites politico-économiques du pays voulaient se débarrasser des descendants d’esclaves et de coolies. Dans la finalité, il n’aurait pas vraiment tort. Il est clair que le travail des classes ouvrières – essentiellement composées de descendants d’esclaves et de coolies – participe de moins en moins à la production de la richesse à Maurice, ce qui les met de facto en dehors de toute capacité de négociation avec le capital ; et notamment avec le capital globalisé, qui a de moins en moins besoin des classes ouvrières mauriciennes pour continuer à avancer ses intérêts économiques.

Y a-t-il une concertation entre les élites mauriciennes au détriment des classes ouvrières. Rien n’est moins sûr. Mais il semble clairement y avoir un manque de volonté des travailleurs de saisir les opportunités actuelles du marché de l’emploi, comme en témoigne les 3,500 demandes d’emplois dans le secteur touristique et les 1,000 demandes d’emplois dans le secteur financier.

Nous nous souvenons tous d’un temps – que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître – où les Mauriciens prenaient les Réunionnais en exemple pour démontrer à quel point notre pays était supérieur à la colonie française peuplée “d’assistés”, pour utiliser le terme consacré. Maurice s’auto-congratulait de sa culture du travail, de l’effort et du sacrifice. N’est-il donc pas paradoxal que 30 ans plus tard, les Mauriciens soient eux-mêmes en voie de devenir des assistés ?

À méditer…

* * *

Le Titan implose en allant observer le Titanic

C’est l’information qui a tenu tous les médias de la planète en haleine pendant une semaine entière. Le Titan, un petit submersible, était porté disparu alors qu’il plongeait vers l’épave du Titanic à 3,000 mètres de profondeur.

Cinq personnes se trouvaient à bord du submersible lorsqu’il a disparu des radars. Les recherches ont tout de suite été lancées afin d’essayer de secourir le submersible, pensant qu’il avait eu une panne technique et qu’il était juste perdu quelque part dans les fonds marins.

Cette mission de secours était une course contre la montre car le submersible comptait une réserve d’oxygène de quelques jours seulement. D’ailleurs, l’espoir de retrouver le submersible et les passagers était réel chez un bon nombre d’experts jusqu’à la découverte des débris.

L’hypothèse avancée timidement par certains spécialistes était donc évoquée: le submersible a implosé sous la pression de l’eau et s’est immédiatement désintégré. La désintégration a été tellement violente et rapide que les passagers sont sans doute morts sur le coup, et n’ont rien ressenti. Un expert parlait même d’une mort plus rapide qu’une balle de revolver dans la tête.

Les langues se sont également déliées petit à petit sur la nature même du submersible. Comment se fait-il que cet engin, non homologué et n’ayant aucune certification de sûreté, ait pu opérer en emmenant des touristes observer l’épave du Titanic ? Un journaliste, ayant déjà été à bord du submersible, a même déclaré que l’engin n’a jamais réussi à faire une plongée sans qu’il n’y ait eu un incident. Ainsi, les problèmes techniques et les incidents étaient notoires, mais n’avaient jamais atteint le point de mettre en dangerla vie des passagers.

Selon un juriste, le submersible pouvait opérer sans certification car il n’était pas enregistré et plongeait dans des eaux internationales, ce qui fait qu’il n’était soumis à aucune juridiction précise, et donc aucun impératif en termes de normes et de sécurité.

De ce point de vue, peut être que cet incident fera évoluer le droit maritime, notamment pour l’utilisation de ce type d’engins.


Mauritius Times ePaper Friday 30 June 2023

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