Letters

Readers’ Response/Opinion

To Our Readers 

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* * * 

Ce qui compte vraiment… 

Premièrement

Cassam et Raouf nous prennent-ils pour des imbéciles ?

Oui, il s’agit bien d’un ancien Président et d’un Vice-Président de notre chère République. Notre Constitution garantit à chaque citoyen la liberté d’opinion et la liberté d’expression. Donc, ils ont le droit d’être présentés comme la surprise de Bérenger, l’un et l’autre d’être apostrophés par ce même Bérenger, les invitant à quitter la foule des sympathisants du MMM pour se joindre aux dirigeants.

Ils fêtaient tous le travail : tout travail mérite salaire, tout salarié obtient une pension à sa retraite. La comparaison avec les travailleurs s’arrête là car combien de Mauriciens peuvent prétendre à un aussi gros pactole ?  Ils ont eu la chance d’avoir obtenu un travail qui leur garantit une pension égale à 2/3 de leur salaire ainsi que des services d’un secrétaire dactylographe et d’un planton. Ils jouissent aussi d’une voiture avec chauffeur. Tout ceci est en accord avec la section 4 de la « President’s Emoluments and Pensions Act de 1993 »

Je ne me souviens pas avoir vu d’appel à la candidature pour ces postes. Donc, on peut dire qu’ils ont été « head hunted ».  Le chasseur de tête pour les postes de Président et de Vice-Président se trouve être nul autre que le Premier ministre. Le Premier ministre en propose la candidature au Parlement et, en cas d’accord,  ce dernier y appose son sceau.

Ainsi, le Président et le Vice-Président doivent leur nomination au Premier ministre. Comment alors exiger d’eux qu’ils deviennent apolitiques ? Ils ont tous un maître et finissent par danser selon sa musique. Certes, les experts en droit constitutionnel, en us et coutumes, diront qu’un Président doit être « above party politics ». Nous sommes d’accord et ils sont payés en conséquence. D’ailleurs pourquoi reçoivent-ils une pension et des avantages mirobolants si c’est pour se comporter comme de simples citoyens ? En renonçant à se comporter comme lorsqu’ils étaient en fonction, pourquoi doit-on continuer à les payer grassement ?

Nous espérons que la Constitution de la IIe République de Maurice nous libèrera de ces citoyens qui vont à des rassemblements politiques dans une berline avec garde du corps et cortège de motards, le tout payé par d’autres « con-citoyens » ! 

Deuxièmement

L’Avenir de l’alliance MMM-UN-MMSD

Certains observateurs expliquent la défaite du MMM par un malaise hindou que Grégoire aurait provoqué. En y réfléchissant bien, nous constatons que c’est un moyen de faire porter le chapeau à l’abbé car l’électorat mauricien n’est victime ni de peur, ni de malaises sinon de la petitesse d’esprit de certains éditorialistes.

La défaite du MMM s’explique surtout par son incapacité à présenter une équipe et un programme cohérents, intéressant la majorité des Mauriciens et surtout capables de les convaincre qu’ils feraient mieux que le PTr. Cette déficience d’idées l’a mené tout droit à « l’abattoir ». Le MMM a cru pouvoir cacher son incompétence en misant sur une équipe de nostalgiques. Cette équipe d’un autre temps n’a pas tenu face au PTr.

Ce qui compte maintenant c’est l’avenir du MMM. Le Militant que Bérenger a été ne représente plus rien pour les jeunes générations. Nous vivons à l’heure des nouvelles technologies et ce n’est pas  la nostalgie des coups de matraque reçus qui feront avancer le pays. Dans les pays avancés, un chef de file qui a mené son parti à la débâcle soumet sa démission afin de créer un espace pour la reconstruction. Malgré deux défaites consécutives, Bérenger ne veut pas lâcher le morceau. Nous avons vu que le MMM a préféré faire revenir des politiciens d’un autre temps plutôt que de faire confiance à ses fidèles lieutenants. Le MMM devrait se donner une chance en confiant les rennes du parti à un rassembleur tel qu’Eric Guimbeau.

Qui d’autre qu’Eric le rassembleur peut reprendre et sauver le MMM ? La question se pose aujourd’hui pour 2015.  

Troisièmement

Différence entre un «roder-boute» et un travailliste

Un Travailliste pur sang ayant contribué à tenir le flambeau du PTr, après la défaite de 1982, m’a raconté cette anecdote qui se déroule en 1995 après la victoire de 60-0 du PTR-MMM.  Après les discours de circonstance des dirigeants, un membre du parti visiblement ému se lève et demande la parole. Il dit au leader que cela a pris 14 ans pour que le parti retrouve sa dignité, que cette traversée n’a pas été de tout repos ; le temps de partager le gâteau, qu’a été la victoire, était arrivé. Il affirme que la moitié du gâteau devrait revenir aux partis alliés pour leur contribution, une autre part à  tel ou tel autre groupe ayant apporté leur pierre à l’édifice, que c’est très bien ainsi et qu’il est parfaitement d’accord avec cela.  Mais, cependant, il formule une requête au Leader en lui priant de s’assurer que la part qui revient aux Travaillistes pur sang ne soit pas que le fond brûlé du gâteau qui reste collé au plat…

KRJ YASH  

* * *   

Reintroduce capital punishment

 

During the past months, there has been a series of assaults on both prison and police officers causing effusion of blood. It is sad that the law is being flouted with impunity by wrongdoers as they know quite well that, if ever they are arrested, they will get away with a few months’ imprisonment or even a fine.

The prison regime is too soft and many prefer to have a nice time instead of toiling hard outside. According to the Prison Act, the Commissioner of Prisons has the power to segregate prisoners and even to isolate them for the smooth running of the prison. Unfortunately his decision is often contested by lawyers and other pseudo organisations. Does he need to justify every action he takes? Prisoners do not hesitate to threaten and swear at prison officers who do their work without fear and favour. Some even refuse to work. If they adopt such an attitude in prison, one can wonder how they will behave in society.

The prison regulations need to be amended and harsh punishment inflicted on those who do not toe the line. It is only tough prisons that will act as a deterrence to law breakers. The architect of modern China, Mao Tse Tung has rightly said that ‘those who do not work have not the right to eat’. If China has made giant strides, it is not by mere chance but by hard work and discipline and the way it handles law offenders. Drug offenders and rapists are sent to the gallows.

It is said that if you want peace, prepare for war. Likewise if government wants to protect society and tourists visiting the country, it should not hesitate to sacrifice a few who are a danger to society — capital punishment has to be introduced. If countries like USA, China and Japan, the top economic giants, are applying capital punishment, why not Mauritius? If our representatives are reluctant to take a decision, let the people decide by way of referendum. The result will be really shocking. Vox populi vox dei.

 

D.B.

Former Assistant Commissioner of Prisons

An Appeal

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