Les fossoyeurs de l’unité nationale

Ce qui compte vraiment… 

Premièrement

By KRJ Yash

Certains journalistes des radios privées font un tort immense à l’unité nationale. Après avoir débattu en longueur ensuite en largeur des castes pendant des heures, voilà qu’un hebdomadaire dominical jette de l’huile sur le feu alors que ces pratiques s’estompaient de génération en génération. Je me demande si certains médias ne devraient pas être poursuivis en justice quand ils ne s’autorégulent plus et que leur éthique a été jetée aux cochons.

Vous, en tant qu’individu, est-ce que vous vous réveillez mieux le matin en sachant que le pays a un ministre de votre caste ? En quoi la caste ou la communauté d’un ministre des finances me concerne ? Tout ce que je veux, c’est payer le moins d’impôts possible et avoir le maximum de services gratuits ! Comment peut-on informer les Mauriciens de façon responsable en étalant dans des tableaux les castes des différents nominés politiques ?

Que veulent-ils démontrer au juste? Qu’il y a un accaparement de l’appareil de l’Etat et que le gâteau n’est pas bien partagé… Je ne sais pas.

Mais il ne faut pas perdre de vue que statistiquement notre pays compte une communauté majoritaire. La probabilité qu’un poste quelconque soit occupé par une personne de la communauté majoritaire est donc plus grande qu’il soit occupé par une personne issue d’une communauté minoritaire. Si des esprits chagrins veulent dresser les Hindous d’une caste contre les autres, je leur conseille de faire attention car tout ce qu’ils vont réussir à faire,c’est affaiblir le semblant de cohésion sociale.  

Deuxièmement

Est-ce que M. Varma peut s’inspirer de Mme Hanoomanjee ?

La mise en pratique des consultations sur rendez-vous dans nos hôpitaux va dans le sens de l’île Maurice moderne où on se rend finalement compte de l’importance de ne pas gaspiller le temps de nos compatriotes. Mme la ministre de la Santé, Maya Hanoomanjee, a fait d’une pierre deux coups : elle facilite la vie des patients (réduit les risques d’infection nosocomiale) et en même temps elle soulage le personnel hospitalier.

Une telle mesure va demander un temps d’adaptation pour tout le monde, et va faire certainement des mécontents chez le personnel soignant et les patients, mais il va falloir de la persévérance et des efforts de tous pour ne pas entendre à longueur de journée : « Ayo avant ti pli bon ».

La cacophonie règne dans nos cours de justice tous les matins dès 9 heures. Le problème des longues heures d’attente dans des espaces restreints où les nerfs des personnes en attente de justice, comme du personnel judiciaire, sont mis à rude épreuve. Nos cours de justice souffrent de la même maladie que nos hôpitaux précédemment, alors pourquoi ne pas y apporter le même traitement ?

Troisièmement

 L’école du samedi

  1. Bérenger convoque les médias à sa messe du samedi. Dans sa litanie, tantôt il dit « prendre bonne note », et dit qu’il va veiller à ce qu’il n’y ait pas de « cover-up » dans telle affaire, tantôt il pratique son dada de « character assassination».

En ne proposant rien de constructif peut-il diriger une opposition « crédible » ?

Mais vu le niveau de certains journalistes, leur faire la dictée en classe tous les samedis évite qu’ils ne déforment les propos ou ne les replacent pas dans leurs contextes. Le gouvernement devrait s’en inspirer.


* Published in print edition on 9 September 2010

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