Celebrating Ram Mandir Bharat Style

By Nita Chicooree-Mercier

The Pran Prathista, the consecration of the idol of the heroic king Ram from the Ramayana epic, took place in the presence of Indian Prime Minister Sri Narendra Modi on January 22nd at Ayodhya. This religious ceremony holds profound symbolic value for over a billion people in Bharat and around the world, for three compelling reasons.

Firstly, the Ram Mandir’s location is deemed the birthplace of the epic king, holding immense importance as a revival of a millennia-old civilizational legacy. The original temple, existing over 500 years ago, was destroyed by foreign invaders who replaced it with a monument from an opposing belief system. Today’s devotees consider the reconstruction a fortunate witnessing of their forefathers’ cherished legacy.

Secondly, the event aimed to connect people of Indian origin globally, inviting them to celebrate a special Deepavali with lights to welcome back the rightful king. The live broadcast showcased the majestic monument adorned in splendour, vibrant flowers, elaborate rituals in Sanskrit followed by bhajans and devotional songs, resonating across Bharat and the world.

The third reason for the widespread acclaim is the ubiquitous presence of the Prime Minister. Seen as a long-awaited ruler, he is perceived as an exceptional figure dedicating his energy to uplift the country, applying its civilizational ethics, aesthetics, and morals.

The event’s critics, mainly the Opposition, leftist parties abroad, and western media, haveraised a polemic over the concept of secularism.Opposition parties fear the event’s coverage might sway votes towards the BJP in India and the ruling parties abroad. However, applying western secularism to India’s un-organized Sanatan Dharma requires nuanced understanding.

India, among the two oldest surviving civilizations, has preserved its Dharmic culture till modern times. The Ram Mandir, after more than 500 years, pays tribute to vanished indigenous cultures and faiths across the world, lost to predatory belief systems.

Criticism of Indian leadership reflects what Europe and the western world may have deprived themselves of in the pursuit of western-style secularism—an emotion, a soul that Bharat embodies today.

* * *

le douloureux passé de l’esclavage

La transmission de l’Histoire de Maurice à la jeune génération ne peut ignorer le douloureux passé de l’esclavage. Il ne s’agit pas de susciter un sentiment de culpabilité chez les descendants des esclavagistes, qui ne sont en aucun cas responsables des actes de leurs ancêtres, ni de consoler la génération actuelle, dont les ancêtres ont enduré un traitement indigne et cruel, perpétuant ainsi une posture de victime.

Cela dit, d’une part, il est pertinent de souligner le sentiment de toute-puissance et de supériorité qui animait ceux qui se considéraient comme les pionniers du développement économique de l’île. D’autre part, les conséquences psychologiques de l’esclavage sur ceux qui ont été laissés sans repères lors d’une longue période d’errance après l’abolition de l’esclavage en 1835, et qui ont persisté dans l’ère post-coloniale, n’ont jamais fait l’objet d’une étude sérieuse.

L’esclavage figure parmi les anciennes pratiques de domination et de conquête que les hommes ont infligées à d’autres pendant des millénaires. L’exemple de la Grèce antique et de Rome assujettissant les peuples conquis est bien connu tandis que l’esclavage des Juifs par les pays voisins tels que Babylone (Irak), la Perse et l’Égypte, datant de plus de quatre mille ans, est documenté dans l’Ancien Testament, bien que moins popularisé par l’histoire moderne. La traite des Africains, vendus d’abord dans le monde arabo-turc pour construire les pays acquéreurs, a perduré pendant plus de mille ans jusqu’en 1968 en Arabie saoudite, et l’intra-africain jusqu’en 1981 en Mauritanie.

La traite des Africains aux quatre coins du monde, colonisés par les Européens et les Anglais, revêt un caractère particulier en ce sens que ce commerce était soutenu par une construction intellectuelle autour d’une théorie sur l’infériorité raciale des Noirs, allant jusqu’à remettre en question l’existence d’une âme chez eux. Lorsqu’il a fallu reconnaître qu’ils avaient une âme, les autorités ont veillé à ce que le clergé les guide pour sauver leur âme.

Une autre particularité de l’esclavage africain était la forte demande à une époque marquée par la concurrence entre les puissances européennes et le mercantilisme propagé par la révolution industrielle. Une main-d’œuvre abondante et efficace sans coût, une véritable aubaine pour les aventuriers partis en mer à la recherche de fortune.

Ainsi a débuté la construction de Maurice par le défrichage des forêts et du bois pour construire les maisons des colons et les huttes des esclaves, il y a plus de 400 ans, avant que le calvaire de ces êtres ne prenne fin en 1835, après 215 ans de souffrance. Plus de huit générations prises au piège insulaire, loin des contrées africaines qui ont fini par s’effacer de leur mémoire, tout comme leurs langues, leurs croyances et leurs cultures.

Ces ancêtres méritent que nous leur rendions hommage en préservant leur mémoire.


Mauritius Times ePaper Friday 26 January 2024

An Appeal

Dear Reader

65 years ago Mauritius Times was founded with a resolve to fight for justice and fairness and the advancement of the public good. It has never deviated from this principle no matter how daunting the challenges and how costly the price it has had to pay at different times of our history.

With print journalism struggling to keep afloat due to falling advertising revenues and the wide availability of free sources of information, it is crucially important for the Mauritius Times to survive and prosper. We can only continue doing it with the support of our readers.

The best way you can support our efforts is to take a subscription or by making a recurring donation through a Standing Order to our non-profit Foundation.
Thank you.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *