Harcèlement dominical… 

Par KRJ Yash

Ce qui compte vraiment… 

Premièrement

Les critiques à l’encontre du Premier ministre, dimanche après dimanche, par deux ou trois soi-disant éditorialistes ont fini par avoir l’effet contraire que celui escompté. C’est vrai qu’il faut plaire à la majorité de ses lecteurs, mais alors, on ne devrait pas prendre des postures de donneur de leçons et se proclamer indépendant quand on est foncièrement « anti-Navin ».

On a beau ne pas apprécier un politicien, mais l’attaquer systématiquement semaine après semaine finit par lasser, et ceci force les lecteurs à se demander si ces « snipers » n’auraient pas des raisons inavouables qui les empêcheraient de faire leur travail objectivement.

Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Si vous en pincez « secrètement » depuis des années pour un politicien, quoi de plus normal que de critiquer systématiquement celui qui occupe la place que vous rêvez pour votre Prince. Caresser des jours meilleurs pour un ami, ou plus si affinité, a toujours fait perdre le sens de l’objectivité.

L’étendue de la rancœur est souvent à la mesure de l’espoir soulevé. Si vous êtes jeune journaliste et que vous vous trouvez brillant parce que vous êtes passé par l’université alors que la majorité de vos collègues font ce métier parce qu’ils ne pouvaient pas trouver un autre emploi, vous aurez l’ambition d’être traité différemment. La rancœur fait perdre l’objectivité nécessaire à tout journaliste, même ceux qui n’ont pas fréquenté l’université le savent.

Un refus est souvent à l’origine de tensions et de rancunes personnelles. Votre réputation est faite, vous avez l’impression que les candidats font la queue pour votre interview. Mais voilà que le Premier ministre décide de ne pas se plier au jeu et ne vous accepte pas cette requête. Votre égo en prend un sale coup, comment ose-t-il refuser l’hospitalité de vos colonnes ? Vous n’allez pas le lui pardonner et vous vous promettez de lui faire payer cet affront chaque semaine. Adieu objectivité et impartialité.

Au début, cela pouvait faire plaisir à certains de lire les travers de celui qui nous gouverne. Mais au bout d’une dizaine d’années de critiques, n’importe quel fidèle lecteur finit par se lasser. Comme quoi, même les mauvaises choses ont une fin. 

Deuxièmement

Safety first!

In Mauritius, year after year, the number of road accidents is increasing. This is quite alarming. What is more worrying is that these accidents often involve pedestrians who happen to be the most vulnerable of all road users. At school we are taught how to behave as pedestrians on the road – on which side of the road to walk, where to cross the roads, how to cross the roads using the zebra or pelican crossing. Then, why are there so many accidents involving pedestrians? Are the pedestrians careless?

I would advocate the reintroduction of the Traffic Centre which once existed at Avenue Farquhar, Quatre-Bornes, where children were taught me everything that the proper behaviour for pedestrians and cyclists on the road.

Wherever there is a road accident involving a pedestrian, we then see the authorities stepping in and have speed humps put up to prevent a recurrence of accidents at the site of the accident. Is this a sustainable solution? What about road markings? In the UK, a driver approaching a pedestrian crossing will be come across clearly marked zigzag lines on the road or notified by flashing beacons.

Besides putting up the appropriate road markings, the behaviour of drivers, when approaching a pedestrian crossing, should be tested during driving tests. Learners have to taught not only the appropriate driving skills but responsible road behaviour by driving instructors. For example, any vehicle should slow down when approaching a zebra crossing. Is this too much to ask of our drivers?


* Published in print edition on 24 June 2011

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