‘Une alliance MSM-MMM… rien ne l’empêche. Absolument rien…

Interview : Jack Bizlall

… le MMM étant un parti minoritaire et se plaçant en tant que parti des minorités’

 ‘Le travaillisme n’est pas mort. Le PTr peut l’être’

Les alliances éventuelles entre partis politiques lors des prochaines élections représentent un sujet important dans le contexte local. Et il est aussi vrai que les électeurs votent de plus en plus pour l’alternance sans grande conviction. Pourtant, les enjeux réels se situent dans la manière de faire et de penser la politique au sens noble du terme. De quelle manière certains observateurs politiques réagissent-ils aux propositions de développement du Gouvernement et à la manière de fonctionner pour établir la bonne gouvernance dans le pays ? Jack Bizlall, répond à nos questions.

Mauritius Times : On ne parle pas de réforme électorale, ni n’évoque-t-on le sujet sans qu’il n’y ait de discussions (coze-cozer, dit-on) sur un accord politique ou que les perspectives d’un tel accord semblent réalisables. Qu’est-ce qui explique, selon vous, la toute dernière démarche de Paul Bérenger de relancer le débat sur cette question à peine dix mois des dernières élections, tout en connaissant l’intransigeance de Sir Anerood Jugnauth sur la question de représentation proportionnelle ?

Jack Bizlall : Le temps n’est pas un problème pour nos dirigeants politiques. En me référant à sa treizième définition du Larousse, pour eux, c’est toujours le « moment approprié » dans la recherche du pouvoir. Nos dirigeants actuels ne donnent aucun « temps au temps » ni dans la vie, ni philosophiquement… Ils ne sont pas, par ailleurs, des adeptes de la métaphysique bien que le temps soit aussi synonyme de l’infini… En fait, ils ne se rendent jamais compte qu’ils ont plus d’un orteil dans la tombe et que la vie n’a de but certain que notre anéantissement physique.

Tout accord entre deux personnes est toujours réalisable dans l’espace-temps temporel. J’ai ainsi fait moi-même des centaines d’accords dans ma vie. Pour me marier, par exemple. En politique, cependant, des accords engagent plus d’une personne. Ainsi nous avons eu des alliances entre tous les partis politiques, entre autres, le PTr, le MSM, le MMM et le PMSD.

Une alliance politique n’est possible ces temps-ci qu’avec ou sans le PMSD et le ML. Le problème est là. Quant à une alliance MSM-MMM, rien ne l’empêche. Absolument rien, le MMM étant un parti minoritaire et se plaçant en tant que parti des minorités.

Alliance ou pas, il faudra modifier notre système électoral. Je suis moi-même contre tout changement de notre système électoral vers la proportionnelle totale et ethnique. Mais je suis pour la proportionnelle en soi sur des bases républicaines. Ainsi, à Rodrigues, la proportionnelle doit être maintenue puisqu’elle n’est pas appliquée sur des bases ethniques.

A Maurice, il nous faut un système mixte « First Past The Post » – proportionnelle. Il n’y a pas à sortir de là.

* Faut-il que le gouvernement soit vraiment fragilisé pour que l’opposition puisse être à même de lui dicter l’agenda politique. Or tel ne semble pas être le cas à ce stade même si Paul Bérenger veut bien croire que le pays traverse une situation de « crise » en l’absence d’un gouvernement « digne de ce nom », d’un PTr en « plein désarroi », et d’un MSM « complètement fragilisé » dans le sillage de la condamnation de Pravind Jugnauth. Qu’en pensez-vous ?

Le gouvernement actuel recule dans l’opinion publique. Il n’y a pas de doute à ce sujet.

Il manque à ce gouvernement deux choses :

La compassion, c’est-à-dire une sensibilité envers ceux qui perdent leur emploi et ceux qui sont dans le besoin. Il a certes augmenté la pension dite de vieillesse. Mais le silence de Xavier Duval sur la demande des veuves du port est un déni de compassion, révélateur d’un comportement inacceptable vis-à-vis des exclus. Cassam Uteem a eu raison d’en exprimer le souhait dans le cadre actuel où on parle de plusieurs milliards de roupies d’investissement dans les « smart cities » alors que les 225 poches de pauvreté sont abandonnées inhumainement. Je vais prendre contact avec lui et je vais l’aider dans ce combat, s’il le veut bien.

L’honnêteté. En politique, l’honnêteté est démontrée quand on agit sans conspiration, sans magouilles, sans arrière-pensées, sans vengeance et sans accaparement…pour faire avancer les droits, les libertés, la démocratie, la République… la bonne gestion. Or je vois les gens s’enrichir et des nominations politisées et même « népotismées ».

Gayan représente celui qui défie le bon sens dans les nominations au sein de son ministère.

Tout est symbole. Ce sont les symboles qui vont faire reculer le régime actuel. Il y a aussi certains comportements comme celui de Dayal, qui croit que son karma le destine à devenir PM.

Dans les faits, le PTr s’enlise. Ramgoolam a fait un « retour » sans soutien majeur des Travaillistes. Il peut grignoter une part de l’électorat par défaut ou par héritage ethnique et sous ethnique. Il n’ira pas loin. Les deux seules personnes qui peuvent le sortir de là (in the gutter) sont Bérenger et Duval, mais les deux ensemble.

La fragilisation du MSM est effectivement la condamnation de Pravind Jugnauth. La Dynastie Jugnauth va passer par une période transitoire, par Bodha, Badain, Lutcheemeenaraidoo ou Dayal, ou par Bérenger ou Duval.

Cette Dynastie va s’appuyer sur le caractère de notre électorat qui oublie trop vite. Mais je souhaite que ce même électorat puisse se ressaisir et expulser tout ce petit monde. Il faut construire autrement.

* Pour revenir à cette question de la situation que traverse le pays présentement, i est possible que bon nombre de professionnels soient effectivement de plus en plus inquiets, et ils le disent de plus en plus, des perspectives d’avenir dans leur secteur d’activités comme les finances, l’offshore, etc., tout comme les opérateurs dans le monde des affaires le sont par rapport à la morosité qui prévaut toujours, mais les ‘Smart Cities’ arrivent, non ? Patience !

L’état du secteur de construction est un indicateur incontournable dans une économie qui ne se développe que par la croissance et l’inflation permanentes. Une combinaison des deux avec ou sans relations de cause à effet. Applicable principalement pour le système capitaliste. Le système meurt par deux maladies qui s’accompagnent : la décroissance et la déflation. C’est le secteur de construction qui indique, annonce et ainsi précède une récession ou une relance économique.

Il faut faire attention dans l’analyse de la mondialisation. Dans les faits, nous sommes depuis longtemps entrés dans la désocialisation de la production et dans la fracture sociale systémique. Dans un tel cadre, le marché se scinde et la classe possédante s’auto-enrichit par une production qui ne satisfait que ses besoins : nourriture bio, habillement griffé, yachts et résidences personnalisées, avions personnels, cliniques de luxe, réparations corporelles dernier cri…

Tout le monde parle de la civilisation grecque. Entre les guerres remportées contre les Perses et les défaites subies de Spartes, (443-429) Athènes a modelé la civilisation moderne. Les Athéniens ont tourné leur regard de la nature vers l’Homme. Nous devons à cette période la pensée philosophique et scientifique, l’éthique, l’esthétique et la démocratie. Ce sont les cinq piliers de la civilisation occidentale, voire même eurasiatique, par des invasions conséquentes et subséquentes.

Dans l’histoire de l’humanité, nous avons traversé pendant de courtes périodes des changements majeurs qui modifient considérablement la société dans son comportement, ses structures et son idéologie. Dans un texte déjà publié, j’ai déclaré que les concepts de la démocratie, de la République et du socialisme sont dépassés et qu’il faudra trouver d’autres concepts de substitution. C’est ce que je m’efforce de faire par la recherche des faits, par l’étude des rapports et par l’analyse des événements.

Mon regard se tourne présentement sur le démantèlement de l’humanité. L’autre jour, un ami m’a parlé de son analyse et il dit ne pas constater cette déshumanisation qui s’installerait.

Je lui ai dit ceci : « Quand la société humaine constitue un Tout, les humains sont obligés de s’humaniser de plus en plus. Comportement plus social, plus compatissant, bref devenir plus humain. Or l’humanité se démembre. Un smart city selon Lutcheemeenaraidoo c’est quoi ? Sinon un endroit où un collectif vit en autarcie et en autonomie, déconnecté du reste de la population. Avec ses propres activités économiques, son habitat, son écosystème, sa propre fourniture en eau et en énergie ; son propre système de communication, de loisir, de soins… Bref un oasis soit dans le désert ou déconnecté du reste du monde. Ce collectif sort du contrôle de l’Etat et est dirigé par une entreprise et non un conseil municipal électif… Nous avons quelques endroits en Afrique du Sud qui existent sur ces bases. En Inde, nous avons quelque chose de différent qui s’appelle Auroville. »

Dans ces smart cities, nous nous retrouverons avec un Mauricien pour quatre habitants. C’est l’apartheid et le racisme. Quelle sera la nature des activités économiques, du droit, de l’Etat, des classes sociales… ?

* Votre contact avec le terrain présentement vous permet-il de faire une autre analyse de la situation de celle qui est faite par les politiques par rapport au ‘mood’ qui prévaut parmi les Mauriciens en général ces temps-ci mais aussi des employés dans le civil service et dans le secteur privé ?

La situation n’est pas aussi grave. Il y a un chômage dans le milieu des travailleurs qui oscille entre 48,000 à 50,000 chômeurs mais il y a 37,000 travailleurs étrangers dans le pays, principalement venant du Sri Lanka, du Bangladesh, de la Chine et de Madagascar, etc. Il y a un nombre grandissant de diplômés chômeurs, mais la BOI a accordé des permis de travail à 3,765 professionnels étrangers.

L’autre jour, j’ai rencontré la direction du PRB et je lui ai parlé de plusieurs choses, entre autres, du système de révision des salaires, du recrutement et de la promotion… J’ai parlé d’Agalega, de Rodrigues, etc. …Il faut que le PRB modifie son intervention dans le secteur public. Nous sommes arrivés à un point de saturation et les 7000 postes à remplir ne vont pas aider à améliorer l’intervention de la fonction publique dans notre société. Notre fonction publique ne doit plus être un facilitateur du privé mais doit être au service de la population comme c’est le cas à Rodrigues.

J’ai noté une réaction très particulière de la part du secteur privé. Barclays et la Mauritius Breweries auraient mis deux personnes qui somnolaient à la porte. Cela me rappelle le dirigeant de la Corée du Nord qui a fait mitrailler un de ses ministres pour avoir dormi pendant son discours. Mais il y a aussi d’autres formes de licenciements hors cadres.

Je constate que, dans les entreprises, on utilise des caméras pour surveiller et contrôler non pas la production mais les travailleurs. L’exécutant reste un exécutant qui, dans certaines entreprises, ne peut plus se rendre aux toilettes plus de trois fois pendant sa journée de travail. La dissolution de la MSPA ouvre la porte à la négociation sectorielle. Des PMS accélère la productivité.

Il y a des changements profonds en cours. Quand on parle à tort ou à raison de bonne gouvernance, le privé entend autoritarisme, productivité, productivisme… Il faut revoir ce concept. Vous savez, et je m’adresse à Bhadain, il faut qu’il apprenne comment fonctionne l’entreprise capitaliste à Maurice. Je sais qu’il est expert en matière de fonctionnement de l’entreprise d’Etat.

* Par ailleurs, les enquêtes sur différentes « affaires » se poursuivent : BAI, Betamax, achat des avions d’Airbus, et elles le seront sans doute pour bien occuper les différents protagonistes jusqu’aux prochaines élections. Rien de solide à retenir jusqu’à présent, paraît-il, mais on semble déterminé à aller jusqu’au bout pour épingler les adversaires politiques… once for all. Réussira-t-on, selon vous ?

Il faut faire attention. Ce n’est certainement pas moi qui dirait que ce que le régime fait pour démanteler la clique et les pratiques mafieuses est condamnable. Ramgoolam et ses acolytes vont payer pour ce qu’ils ont fait et il faut qu’il en soit ainsi.

Ce que je condamne, c’est la protection inacceptable dont jouit Gauljoory et ses proches. Ce qui n’est pas tolérable, ce sont les Rs 1.7 milliards que les notables ont accaparé chez la MPCB et les Rs 500 millions injectés dans cette banque sans que les bénéficiaires de ce vol organisé ne soient arrêtés. Pas possible.

Ce sont la précipitation et la conspiration illégale pour démanteler le système Rawat qui me préoccupent. Cela peut nous coûter bien cher. Dans le fond, tout va bien dans l’attaque mais pas sur le plan de la défense. D’autre part, la forme laisse à désirer. Mais ne soyons pas ingrats, la bonne gestion s’installe par un premier pas qui est celui de corriger les fautes du passé. Si Ramgoolam était resté au pouvoir, nous aurions aujourd’hui un problème important. N’oublions pas cela.

Tout n’a pas encore été découvert. Tout n’a pas encore été compris. Et ne me dites pas que certains dans le gouvernement pourraient expliquer leurs enrichissements. Ne me dites pas que tous ont les mains propres.

Certains veulent le retour de Ramgoolam. Quelle attitude ! Est-ce possible que quelqu’un qui a Rs 220 millions dans ses coffres, soit accepté comme c’est tout à fait normal et acceptable ?

* Voyez-vous un lien entre l’absence de résultats concluants, du moins à ce stade, de toutes ces enquêtes policières sur les différentes « affaires » dont on parlait précédemment et l’objectif du gouvernement de mettre en place l’Office of Good Governance au sein du ministère de Good Governance (qui sera dirigé par un directeur, soit un haut fonctionnaire), qui aura le pouvoir de convoquer tout individu pour le délit présumé d’unexplained wealth ?

Il faut comprendre une chose. A mon avis, nous avons à la tète de notre pays une Dynastie. D’ordinaire, une Dynastie s’impose par un appareil de répression et une cour composée de suiveurs et de soumis.

Bhadain connaît bien le dossier MCB puisqu’il a été le principal enquêteur de l’ICAC dans ce scandale. Pourquoi le silence sur cette banque ? Il doit aussi connaître extrêmement bien Gauljoory. Pourquoi cette tolérance vis-à-vis de ce dernier ? Bhadain doit savoir sans doute l’ídentité de celui auquel le premier chèque dans l’affaire NPF a été remis.

Pourquoi ne parle-t-il pas de cela ? Il va se mettre dans un pétrin. Certains vont souffrir et d’autres non. Il risque lui-même de finir comme M. Guillotin s’il ne part pas en 2017 au plus tard. Une démocratie s’articule sur la prévention et la conscientisation et NON sur la répression et la délation. C’est toute la différence entre un Nelson Mandela et un Joseph Staline.

Cette instance, l’Office of Good governance, sera, je vous le dis, un appareil de chantage. Il existe une perception que nous sommes déjà dans cette situation. J’ai déjà proposé autre chose pour en finir une bonne fois avec ces accaparements et autres fraudes et corruptions. Une démocratie ne peut pas exister avec de telles institutions. Entre Staline et Mandela, je choisis Mandela. Donc, je parle d’une Commission de Vérité.

Je me souviens, qu’en Italie, il y a eu à un certain moment un appareil très répressif contre la mafia au point que les juges dirigeaient ce pays du haut de leurs fonctions. Certains ont été assassinés d’ailleurs. Il ne faut aucunement installer une société à la singapourienne à Maurice. Voyez ce qui se passe en Chine avec ses structures et ses lois répressives hors du commun. En tout cas, il faut faire attention quand nous avons une Dynastie qui veut nous diriger. Cette Dynastie va tout boulonner.

Mais ce qui est plus inquiétant, c’est que plus l’appareil est répressif, plus la démarche des fraudeurs sera de contourner les lois et de manipuler les contrôleurs. Là où on a choisi de telles pratiques, a surgi une mafia des affaires sauvages. Il faut faire attention. Do not start something you can’t stop.

* En attendant les Travaillistes auraient d’autres préoccupations : la presse nous apprend que le Politburo serait à réfléchir sur la prochaine candidature de l’ex-Premier ministre pour les prochaines élections générales; le choix de circonscription de Navin Ramgoolam ferait aussi l’objet de réflexion, paraît-il. Qu’en pensez-vous ?

Ramgoolam est fini. Mais il me semble que l’on veut bien le ressusciter. Le PTr a grand besoin de se construire une nouvelle direction. Il faut cesser d’avoir peur de Ramgoolam. Il faut le confronter. Mais, au fond, c’est Ramgoolam qu’il faut blâmer. Apres tout ce que l’on a vu, il se croit indestructible et ne veut pas partir.

Le 19 janvier 2012, Bérenger pose une question à L’Assemblée nationale à l’intention du ministre de l’Industrie et du Commerce concernant la construction du Liquefied Petroleum Gas Terminal dans le port. Il voulait connaître les raisons du choix de United Petrol Ltd comme partenaire de la STC et des actionnaires de Petredec Investmnent. Ce projet est une véritable privation de la STC de revenus importants et un enrichissement de certaines familles.

J’ai en ma possession tous les documents relatifs a à cette affaire. Je vais parler de ce dossier plus tard. Il y a « roches sur anguilles ».

* Les Boolell, Baichoo, etc., vont devoir patienter, n’est-ce pas ?

Avez-vous observé les caméléons le matin ? Ils se placent sur les branches au soleil et attendent. Pas sans raison, puisque de sang froid, ils ont besoin des rayons du soleil pour vivre et, en même temps, ils attendent que leur nourriture passe à leur portée. Patience et langue longue : telles sont leurs qualités.

En ce qui concerne Baichoo, je n’aime pas son comportement politique. La population aussi. Il avait cru que s’il construisait des kilomètres et des kilomètres de routes dans sa circonscription, il serait élu. Tel n’a pas été le cas. Dans une de mes interviews dans votre journal, j’avais dit à propos de Boolell, qu’il ne sera jamais battu dans la circonscription. Il l’a été.

Ceux qui parleront du travaillisme dans sa conception, son idéologie, son histoire, sa réalisation et surtout sa projection dans le futur, pourront reprendre la direction du PTr. La direction actuelle est anti-travailliste dans sa majorité et au service de Ramgoolam. Le travaillisme n’est pas mort. Le PTr peut l’être.

* Quelles sont vos préoccupations ces temps-ci ?

Indéniablement les casinos, Air Mauritius, Mauritius Duty Free Paradise… Je suis pris dans un processus de conscientisation par des conférences. Le 29 octobre sur la pension, le 30 octobre sur les lois du travail, le 4 novembre sur les secteurs libérés et le 5 novembre sur l’énergie. Si parmi vos lecteurs, il y a quelques dirigeants de syndicats qui veulent y assister, qu’ils prennent contact avec moi sur le 57739132. On compte organiser une grande manifestation d’ici la fin de l’année pour protéger les secteurs libérés de la privatisation directe ou indirecte.

Je suis très content pour Asha Rampadaruth et je remercie deux personnes en particulier pour leur aide. Merci, merci, merci, mes amis. Surtout un en particulier qui n’a jamais cessé d’essayer. Une autre grève de la faim aurait été pénible pour les participants. J’ai adressé une longue lettre au ministre du Travail et une longue lettre à Kurt Peter des casinos. Je souhaite que le bon sens s’impose.

Il faut engager d’autres personnes dans ces batailles de par leurs fonctions et pourquoi pas de par leur position de classe. Je rencontre le Leader de l’Opposition vendredi concernant les casinos. Je vais ensuite m’attaquer à la Barclays et la Mauritius Breweries. La Barclays est dirigé par un ancien syndicaliste de la FPU. Il aura des comptes à rendre.

  • Published in print edition on 23 October 2015

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